Suite de l'enquête...

D'autres questionnaires me sont revenus.
Les réponses ont toutes un point commun. Les écoles primaires n'ont pas toutes accès à internet.
La plupart des élèves utilisent internet à l'école uniquement pour de la correspondance scolaire entre 2 écoles.
Beaucoup d'enseignants pensent que les TIC à l'école ne sont qu'un moyen supplémentaire, un complément au cours de l'enseignant. Il doit être un support.
De plus, pour certains enseignants l'accès à internet, représente un danger pour les élèves.
L'avis sur l'atout pédagogique est relativement mitigé. En effet, si pour certains enseignants cela peut être un atout pédagogique, pour d'autre cela ne l'est pas du tout. L'ordinateur doit servir uniquement au traitement de texte.

En savoir plus...

Ce mois-ci le magazine "Les dossiers de l'ingénierie éducative" publie un hors série sur les TICE au service des élèves du primaire. Voici l'introduction qu'il donne :
"Mettre les TICE au service des élèves du primaire, afin qu'elles facilitent leur réussite et les aide à parfaire leurs connaissances, proposer des solutions opérationnelles et des exemples de mise en oeuvre simple et transmissible, tels sont les objectifs de cette ouvrage.
A l'intention des professeurs des écoles sont notamment abordés l'apprentissage des mathématiques, l'accession à la maîtrise de la langue et des langues vivantes.
A des échelles différentes l'ordinateur à l'école recompose la relation pédagogique lorsqu'il est couplé avec le tableau numérique intéractif, il renouvelle les activités proposées aux élèves s'il est placé au fond de la classe, il explore de nouveaux chemins d'accès à la documentation, il permet d'inventer des pratiques différentes. Les usages présentés ont été retenus en fonction de leur trasférabilité et de leur facilité de mise en oeuvre.
Comment intégrer le B2i ? Comment réussir l'adaptation scolaire des élèves handicapés ? Quelles ressources consulter en ligne et de quels logiciel se munir ? L'ouvrage dresse un panorama des meilleurs outils disponibles et propose une méthode pour les choisir.
Ne sont oubliés ni les acteurs de l'accompagnement éducatif, ni le pilotage des directeurs dans leurs projets d'équipement, ni les relations avec les communes et le copilotage dans les circonscriptions, ni les questions de formations."

Je reviendrai plus en détail sur les point essentiels abordés dans mon prochain article.
Affaire à suivre....

Des portables en maternelle

"Les poux sont de retour" annonce une affiche à l'entrée de l'école élémentaire. Mais pas seulement puisque les puces d'ordinateurs viennent aussi de faire leur entrée dans les classes. Le maire et ses adjoints viennent en effet d'inaugurer l'installation de quatre portables, une démarche novatrice en maternelle mais qui permet de familiariser les petits à cet outil avant l'entrée en primaire. "Au départ la demande nous a paru surprenante mais quand on les voit fonctionner aujourd'hui on s'aperçoit que c'est déjà gagné,"constatait le maire Bernard Mateille dans la classe de grande section de Chantal Duverger. Cette dernière, fort accaparée par les demandes des quatre enfants installés devant leur écran, a pour objectif aujourd'hui de leur apprendre à écrire leurs noms dans une zone de texte ovale, avec le logiciel Paint. "Maîtresse c'est ou le chapeau?" qustionne un enfant qui veut placer un accent sur son prénom. "Ils peuvent dessiner, apprendre à faire des formes," souligne la directrice Gisèle Vernhères. "Dès qu'ils seront à l'école élémentaire ils seront dégrossis."

"Apprendre en jouant".
L'achat de ces ordinateurs portables fait en efet partie du projet pédagogique de l'école. Ici on appelle cela les TICE, les technologies de l'information et de la communication. Ils seront dorénavant utilisables pas les 98 enfants des quatre classes, y compris par la petit section. "Il nous a semblé plus utile de mettre des portables qui permettent à chaque maîtresse d'intervenir dans sa classe, sans pour cela avoir un atelier spécialisé. C'est très modulable et facile d'emploi." précise Bernard Mateille. Son adjoint aux affaires scolaires Claude Campos, dont l'informatique est le métier, dit ne pas avoir été surpris par cette demande. "c'est quelque chose qui était évident par rapport aux enseignants. Il fallait absolument commencer à évoluer."
Il faut savoir en effet qu'en grande section on prépare déjà le premier degré du brevet d'informatique, le B2i! En maternelle les enfants apprennent tout en jouant à connaître la machine, à utilise le clavier, à déplacer la souris, à s'habituer aux différentes logiques des logicielr. Et puis les logiciels spécifiques à la maternelles offrent des exercices impossibles à égaler, avec des animations.

Article rédigé par Pascal Vallade, paru le 29 septembre 2009

Les moyens

Jusqu'à présent nous avons fait que parler, parler d'intégrer les TIC à l'école, parler des réformes,... mais on oublie une chose ; pourquoi son intégration ne se fait pas alors?
Tout simplement parce que les moyens manquent!


Les efforts nécessaires :

Moyens matériels :

Pour bien intégrer les TICs à l'école il faut avant tout du matériel.
On ne peut pas envisager un développement de ces TIC sans une infrastructure qui suit. Il faut bien évidemment suffisamment de postes de travail pour chacun. Pour avoir suffisamment de postes de travail il faut des moyens financiers! Pour intégrer les TIC, certaines écoles ont bénéficié d'une aide financière de la part de leur Conseil Général en autre.

Former les enseignants :

Ensuite pour pouvoir maîtriser ses technologies et les enseigner, il faut avant tout que l'enseignant, avant d'être enseignant, soit l'utilisateur de ses technologies. Ensuite il doit pouvoir mettre à profit cette formation.


Les résistances à surmonter :

L'introduction de ces nouvelles technologies ne manquent pas de provoquer une certaine résistance dans le corps enseignant.
Tout le monde n'est pas d'accord sur l'impact que pourrait avoir les TIC sur l'enseignement.
On prétend souvent qu'elles vont complètement révolutionner le système éducatif, pourtant on avait déjà dit la même chose de la radio, la télévision et le cinéma. Il faut cependant remarquer que, contrairement aux TIC, la radio, la télévision et le cinéma n'ont jamais été des moyens de communication mais uniquement des moyens de diffusion.

Une débauche de moyens technologiques peut faire penser qu'on forme plus des consommateurs de technologie que des citoyens.

Et Internet ?

Quand on évoque les nouvelles technologies de l'information, on ne peut pas ne pas penser à Internet. La question se pose de savoir s'il faut l'intégrer dans les outils pédagogiques au même titre que d'autres outils hypermédia.

Le principal problème apporté par Internet est son ouverture. Les élèves peuvent accéder à des nouveaux savoirs non prévus dans le cursus. L'enseignant voit alors surgir des nouvelles questions pour lesquelles il ne connaît pas forcément la réponse. C'est une situation pour laquelle il n'est pas toujours préparé. Cependant l'ouverture au monde, malgré les difficultés qu'elle entraîne, est un défi que l'enseignement se doit de relever.

Internet à l'école : expérimentation

En 2001, un collège des Landes intègrent les TIC dans leurs enseignements. Le Conseil Général des Landes donne les moyens nécessaires pour cette opération.

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Source INA